Main points
- Lorsqu’une juridiction est inscrite par le GAFI sur liste grise, cela signifie qu’elle travaille activement avec cet organisme pour améliorer ses dispositifs de lutte contre le blanchiment des capitaux/financement du terrorisme (LBC/FT). Le GAFI n’appelle pas de sanctions ni de mesure de vigilance accrue du fait de cette entrée sur liste grise.
- La plupart des pays qui entrent sur liste grise démontrent leur engagement politique à renforcer leurs dispositifs de LBC/FT et beaucoup d’entre eux sortent de la liste grise dans les cinq ans.
- La liste grise peut être perçue par d’autres pays et juridictions comme une indication de risque élevé de BC/FT et ainsi avoir des conséquences économiques qui pourraient affecter le secteur financier du pays listé et entraîner la diminution de l’aide financière internationale et de l’aide due en raison de la diminution des risques, impactant les pays à plus faibles revenus qui dépendent largement de l’aide au développement étrangère et de l’aide internationale.
- La répercussion la plus grave d’une inscription sur liste grise est qu’un pays continuant à être non-conforme risque d’être inscrit sur liste noire par le GAFI, ce qui signifie l’application de sanctions et un dommage à la réputation beaucoup plus grave.